Les Brandes de la Pierre-là ont intégré en 2007 le réseau Natura 2000 en tant que Zone Spéciale de Conservation pour la préservation des landes et des mares ainsi que des espèces qui en dépendent.
Le territoire 800 ha : c'est la superficie du site Natura 2000. | |
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Les enjeux écologiques Avec un cœur constitué de landes à bruyères à balai appelées brandes, ce site est un des derniers vestiges de ce paysage qui occupait au XIXe siècle de très grandes superficies dans le Montmorillonnais. Les chênaies, les mares et étangs de grand intérêt, permettent, de même que les landes, d’accueillir un grand nombre d’espèces singulières d’animaux et de plantes, qui plus est souvent menacées. Longtemps combattues pour conquérir des surfaces agricoles, les brandes sont aujourd'hui réduites à leur portion congrue en Vienne. La richesse floristique et faunistique du secteur a déterminé la description de deux ZNIEFF. La valeur toute particulière des Brandes de la Pierre-là leur a valu de faire aussi l'objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope. A l'est du site, le ruisseau traversant l'étang d'Eport est inscrit dans le site d'intérêt communautaire "Vallée du Salleron". | |
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Les activités humaines sur le site Le territoire agricole représente 70% du site et se partage quasiment à parts égales entre prairies temporaires et cultures annuelles. Les parcelles agricoles dont dépendent directement des habitats d’intérêt communautaire (mares eutrophes et mares oligo-mésotrophes, par ailleurs habitats du triton crêté, d’une part et étang à végétations des eaux eutrophes et des eaux oligo-mésotrophes, et prairie humide à molinie d’autre part) font partie d’exploitations en polyculture élevage. Les parcelles en bois ou lande sont surtout utilisées pour la chasse. Les chênaies acidiphiles, habitat d’intérêt communautaire, se trouvent au sein de bois de faible productivité et ne pouvant fournir que du bois de chauffage. Le nouvel engouement pour l’énergie bois pourrait relancer ce mode de mise en valeur de peuplements restés sans exploitation depuis plusieurs décennies. Certains étangs sont pêchés par leurs propriétaires ou ayants droits (location à l’année ou à la journée). Seul un étang reçoit une activité de pisciculture au sens strict, mais qui reste secondaire par rapport à l’activité agricole. | |
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